BASA
J'oserais lui faire observer que dnn s une de se s JeLtres au père de cet empereur, à Pepin, le Souverain Pontife lui r'ecommanduil de foire respecter les pieux établissements qui se trouvaient sur les Alpes; cl ce m'est un motif nouveau rie croire que celle mai·· son hospitalière de Mont Joux date de plus Join. Si je devais, dans ce manque de documents relatifs ù cet ;rncien hôpital, qui a précédë de longues année s l'hospice aclucl du Grand-St-Bernard, si je deva is, dis-je ; émellre mon opinion, je reculerais LIU moins jusqu'au S. roi Gontran, auqliel lès Lombal-ds' durent céder vers 576 Aoste el Suze avec leurs vnllées: Quelle improbabilité apercevrait-on à dire que ce roi ,pieux, que noire ·cathédrale el la nt d'a uIres re– gardent comme leur restaurnteur, aurnit pourvu à ]a sùrelé du passage des Alpes, NI y bâtissnnt au besoin une maison de refugn qu'il n11rait confiée ù une maison religieusé de l'ordre de S. Benoît, p::ir exemple, à celle établie près de Suze, laquelle aurait placé quelques-uns de ses membres pour ndrninis– lrer et diriger les hospices enlr'autres · tle .Moi1t et Colcrnne Joux : Celle opinion me paraît d'aurnnt 1noins invraisern'blllble que ccl llbbé Vültgarius, s11~ié rieuP du mo11astèrn de Mont Joux, esl amsi appelé ailleurs abbé .de Suze'. Ce dont· je ne s::iurais douler ,. c'est que ces hospicès ·nuh1ie11t immnnqlrnblemenl élïé r é ~ lablis pnr la piété de cé Souverr1in, s'ils avaient pu a-voir ëŒ détruits par les Lomb::irâs, q11'i n'ont laissé que la désolation sur leur passa ge dans leurs cxcur; sions · sur le terr itoire du royaume de Bourgogne ; Mais ·je me deùiande encore, alors qüe Je sninl évê– que d'Ocloduruh1 (Martigny) S. Théodore pa ssa it le
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=