BASA

1'1 - hrc11x les services que celle mai~on, to?1te · petite qu'elle est, sous le 11om bien modeste de Cantine, rend aux voyageurs, durant les huit ou neuf mois que l'hiver séjourne en ces lieux! Mais cc refuge est de date bieH récente, il ne remonte qu'à 50 ou 40 ans. Il a été élevé aux frais du gouver– nement soit de la province; moyennant nn salaire annuel, quelqu'un s'oblige rl'y habiter toute l'année et de vendre au passant qui le récl1Jme, les nourri– tures nécessaires. Dans ces temps anciens où la piété nmenait à travers nos Alpes un nofnbre considérable de pèlerins à Roine, n'y uvail-il pas un refuge de ce g'enrc dans la périlleuse et pénible traversée de St-Hhémy au Mont Joux? Oui , la Providence avait érigé là l'hôpital de Fontintes, ainsi appelé du nom de ce local. El c'est précisé– ment sur l'emplacement q11'occ11pa:t ccl hospice , et des débris des domiciles du même, qu'a été construite la nouvelle Cantine. Dans tout autre site plus rnpproché de St-Hhémy, il 11'cul point été en dehors de la portée des avalanches. Il est si vrai qu'e la pratique de la charité c:;;t l'œuvre propre de l'Eglise du Dieu fait homme, que l'hôpilnl de Fonlintcs el tons ceux que nous con· 11aissons avoir existé dans notre Vallée .étnient des hénôflces ecclésiastiques, institués par !'Evêque 011 confiùs il des corps religieux, et entretenus par le produit des biens que les pieux fidèles mellaic11l à leur disposition. C'est ai11si que faisaient les premiers chrétiens cl les Apôtres, pour assister les pauvres. L'hôpital de Fonlinles (de . fontiùus tinctis, comme 4

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