BASA

- f6 - pour le soutenir, et Mgr Oggcr Morisel en 1420 accordait une indulgence de quarante jours en fa. vem de quiconque en serait le bienfaiteur. Je ne conn<.1is pas quels onl été ses avoirs dans l'<.1pogée de sa prospénlé. Ses revenus étaient encore en 1782, selon l'étal dressé par son dernier recteur, de trois c1~nt livres annuelles, après avoir déduit les frais nécessairés pour l'hospitalité à donner, el l'acquit des autres charges qui pesaient sur l'hôpital de Fonlintes. Ces charges consistaient d'après le même étal : 1° A faire célébrer annuellement quatre messes. 2° A donner à la manse épiscopale la rente annuelle de deux livres dè poivre el deux séliers de Lié. 3° A distribuer aux marroniers de Sl-Rhémy et d'Elroubles, quand ils iraient ouvrir la roule sur la montagne du Grand-St-Bernard, huit quarterons de vin cl huit pains. 4° A fournir une bouteille de vin el du pain en sufüsance aux pauvres voyageurs qui passeraient la montagne en celle circonstance de l'ouverture de la roule. 5° A recevoir dans la maison hospitalière du bourg de SL-Rhemy les pauvres paysans qui s'y trouveraient ù la tombée de la nuit, et à les loger pendant une nnit, leur donnant à chacun une écuelle de soupe, une livre de pain, une demi livre de fromage el un verre de vin. La ration du pain el du vin est dite dans l'étal dressé par le R. recteur, chanoine Brun, en f 725, el dans la délibération communale du f 5 novembre 1783, de deux verres de vin el de la moitié ù'un pain. Quant ù ceux qni ne découchailrnt pas,

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