BASA
-17- ils reGevaienl en passant un ou deux verres de vin avec le quart d'un pain. 6° A mainlenir toujours dans la dite maison deux lits à la disposilion de ces pauvres passants. Celle hospitalité était d'obligation depuis la St– Martin, 11 novembre jusqu'à la fin du mois de mai. 7° A procurer un moyen de transport à ceux que leurs infirmités mettaient dans l'impossibilité de se rendre à pieds au St-Bernard, ou de là à St-Rhémy. 8° A maintenir et à replacer au besoin sur la route de distance en distance, des perches pour indiquer le chemin en hiver et diriger le voyageur. 9° A pourvoir à l'entretien ou manutention des domiciles, lits, meubles, ustensiles, etc. du dit hô· pilai. Jusque vers 1640, l'hospitalier demeurait tout l'hiver à Fontinles, pour y _recevoir et assister, dans les domiciles de l'hôpital, ceux qui passaient la mon– tagne durant celle saison, selon le but de la fonda– tion de cc refuge. Depuis celle époque, le recteur se contentait de maintenir un homme de confiance au bourg de St-Rhémy, pour y recevoir et loger ceux qui avaient droit ù l'hospitalité, les accompagner et assister au besoin dans le trajet de St-Rhémy au Mont Joux. Aussi le recteur Desfours résumait les cinq dernières obligations prénanées dans celle de maintenir un économe à St-Rl1émy, pour rendre tous ces services aux passants, n'oubliant pas de se mu– nir d'une bouteille de vin et de pain pour l'ussis– tance des voyageurs de SL··Hhémy uu St-Bernard, o 11 du St-Bernard à St-Rhemy. La moyenne, des voyageurs qui profilaient de l'hospitalité (rlans celle maison)
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