BASA
- 26 - clcs porte le nom de St-Rhémy. Après la douane, premi ~ re maison qu ' il trouve à sa droite, (habitée par la petite bri ga de de celle classe de soldat s , vul gai rement appelés Préposés, qui sont gagés et placés près des fronti ères pour surveill er l'exécu ti on des lois d'impôt sm· les marchandi ses import ées ou exportées, le voy nge ur qui arrive du S. Bernard voit à sa gauche une mai son à l'aspec t de dat e récente, laquelle, par sa hauteur surtout, contraste sin guliè– rement avec le reste du village. Serait-ce là l'hôp ital de St-Rhémy? Le pauvre, il es t v1:ai, ne frappe jamais en vain à celle porte: le voyageur, qu elle que so it sa condition, y trouve à Ioule heure un logement, mais ce n'est pas l'hôpital. Que dis-je, le sol sm· lequel ce domicil e s'es t élevé en 1833, était vierge et séparé du bourg, dont l'entrée était jadis fermée par une grande porte à deux ballants l)ien solides, que j'ai -vus appendus encore et fix es snr leurs gon ds en 1830. L'arc en pi erres qui couvrait celle porle faisnit corps avec la maison inféri eure , nomm ée : corps de garde, cl avec un e muraille haut e d'un rn êlre et demi, qui se prolongeait à une di sta nce de trois cent mètres environ el sur la même li gne an nord-est. Primitivement la douane était le lazaret où se faisait, en dehors du bourg, la qunrantnine dans les temps de malndie conlagieuse. Il n'y a pa s qua– rante ans qu'elle portail vulgairement el excl usive– ment le nom de LE LAZARET . El la gra11tlc mai son, qui l'avoisine aujourd'hui, esl tout simplement l'au– hergc du lieu, l'Ilôtel Marcoz. Il fout le dire, l'hô· pilai de SL-Rh émy a ex isté, on ne saurait en douter, mais il n'existe plus, et ses derniers re stes mêmes
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