BASA
- :rn - CHAPITRE lll. BOPITA:L DE ST•OTJ:N, L'hospice du Grnnd-SL-Bernard ne pouvnit pas se p:isser d'avoir aux pieds de la monlngnc une maison pour y déposer el gnrder les provisions dont il avait tous les jours un besoin urgenl, el qu'il fallait ap– porter de loin, cc fut dans la jolie pnroisse de SL– Oyen, à trois faibles lieues de distance du côté d'Aoste, qu'il se ln procure dès le XI siècle, avec quelques pièces de hiens fonds, pour l'avanlnge de l'hospita– lité. Cette m:iison, en même temps, vivait du même esprit que l'hospice, el elle devint comme la pro– vidence des pauvres el un refuge pour les passnnts né– cessiteux. Aussi pensé-je que la maison dite Hôpi– tal de SL·Oyen, ne serait q,ue celle possédée à St· Oyen pnr les chanoines réguliers de Mont Joux, où ils exerçaient aussi l'hospitalité. Celle opinion me pnrllÎl d'autant plus fondée qu'en 1422, on voit fi. gurer dans quelques écrits le nom de Ceriserii An– toine chan. rég. du St-Bernard, el recteur de l'hos– pice de St-Oyen (St-Eugendi). Un acte précédent de 1565 mentionne R. Vuillencus de Doues comme Recteur de la maison de .Mont-Joux · cle St-Oyen (1). Aurnil-on peul-être de ce temps là appelé indiffé· remmenl maison de Mont Joux de St.Oyen ou Ilos- (1) Le même Vuillencus esl recteur encore rn 1367; figure avrc lui Ruffe1rns, prf\hendier. Un 3• rPct eur so retrouve en 13'23, ~ 011 nom est Thihaud ou Théohald (Thcobaldu>).
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