BASA
- 57 - picc de St-Oyen, la maison y existant Pl appartenant au St-Bcrnnrd, ou réellement y aurail·il eu un autre hôpital, soit hospice, distinct el séparé entièrement de celte maison du Mont Joux? Je ne puis rien assu· rer de positif, sinon qu'un hôpital se trouvait dans celle paroisse. L'~clc de visite de l'archidiacre Pierre de Gillarens, sous la date du '15 mai 1439, porte expressémenl qu'outre l'église paroissiale, il visita l'hôpital du lieu (lwspitale locv, el dans sa premiè– re visite le 8 juillet 1436. le procès-verbal nous apprend qu'il y avait d'ordinnire ù St-Oyen une mai– son avec deux lits pour les pauvres, lesquels man· quaienl alors : « Solebat esse domus duornm lcctorwn vro pauperibus. Nunc vacant. " An simple aspect de ces actes de visite, on devrait ce semble. conclure que l'hêpital de St-Oyen n'avait rien de commun avec lu maison du Grand.St-Bernard. Aurail·il été peut-être un domicile appartennnt à la confrérie, dite du St-Esprit, de celle paroisse, au profil des pauvres; comme elle en avait ailleurs, par exemple à Donnas, dans laquelle se donnait la soupe aux pauvres ]es fêles de la Pentecôlc, cl pour re– couvrer, me di8ail·on, dans un cas d'incendie, ceux qui se seraient trouvés sans abri? Mais ni ù Donnas, où celle maison existe encore, ni dans los divers actes ou mentions que .i'ai vues de la confrérie de St-Oyen, jamais le mol hôpital n'a été employé pour désigner cette confrèrie, ainsi le leslamenl du fon– dateur de l'hôpital de Fontintes, en 1270, dit loul simplement : Je lègue il la confrérie de St-Oyen, do et lego Con(ratriœ St-Eugendi: ainsi encore les actes postérieurs au XVI cl XVll siècle qui la conccrncnl
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