BASA

- 38 - n'onl 1111cnnc autre dénomination q11e la conrn:·ric de St·Oyeo . .Je nl.l samais donc pns me persuader ~1110 cel Hôpital local, soil une propriété de la 111êmc confrérie. Le manque d'autres r-enseignemenls ou écrils sui· cet hôpital de St-Oyen, me ramène à l'idée fJUe cet hôpital ne pouvait être que les appariements flesti– nés au logemenl des pauvres, dans ces domiciles que Je St-Bernard avait au sein de celle commune, dôs le commencement au moins du XII siècle. S. A. le prince Amé III de Savoie donnait à . la maison de St-Bernard de Mont Joux tous les Liens de l'hôpilal de C11stello l'erdunensi, qui étaient situés en-dessus d'Elroubles, soit en montagne, soil dans la vallée ou en plaine. Celle donation se confirmail en 1206 par lettres données à St-Maurice en Vallais; le prince Amé y prenait sous sa sauvegarde celle maison du Sl– Bernard qui élail à St-Oyen, pour la foire jouir du droil d'affouage, de n'êlre point obligée de fournir des hommes pour les cavalcades, elc. Tout cela annonce que la ferme que les chano:nes du Grand– St-Bernard avaient à St-Oyen ne pa~sait pas inn– perçue. Des actes de vente passés en faveur de !Uonl .Toux se retrouvent encore, de 1172, sous le prévôt Uldric, de 1193, 1197, etc., relalifs ù divers biens sis ù St-Oyen. Cel inestimable avantage que la pnroisse de St-Oyen, et les passants avec elle, retiraient d'avoir lù celle maison e11lretenue el ad– minislréc par des religieux dn St-Bernard, continua jusqu'en 1752, où tous ces biens passèrenl à l'hô– pital mauricien d'Aoste, qui les leur revendit vers i8G2. Et l'on peut njouler que cette maison, dite

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