BASA

- 39 - communémenl La Grange, n:·gie de nouveau par ces bons et pieux religieux, l.l rcssus1:ité l'hôpitul des pauvres de St-Oyen. Qui nous clira les aumônes que ceux-ci y rei.:evronl, et les scco11rs de lout genre quo la population de cette paroisse el d'::iilleurs y trouveront dans le besoin? Qui saurait apprécier à sa juste valeur l'immense utilité qui lui rcviendrn, ne ful ce que · de ce travail assidu et ùe celle cul– ture soignëe dont elle s'y voit donner les leçons pratiques et le salaire? .Quelle impression, en effet, riche en résullats, ne fera pas sur ces campagnards la 111ét:lmorplwse ravissante, dirais-je, qn'a déjà subie celle ferme dans ses domiciles et d~ns ses biens– fonds, depuis les sept à huit ar.s qu'elle est repas– sée sous le domaine de l'hospice du Grand-St-Ber– nard. Nous y jetterons un coup d'œil en passant, car le lieu vers lequel j'appelle vos regards esl à l'autre boul du village du côté d'Aoste. Avunl tout, honorons, d'un salut de respect, celle maison rustique que nous laissons derrière ~mus à notre drnite. Son nom esl La Vagère. Là est né, lù a passé ses jeunes années Je B. J. Antoine Pellissier, mort à Naples, en odeur de sainteté l'an 1780. Ce sulut donné, entrons dans le faubourg de St-Oyen, el continuons noire mar– che. Nous voici devant la petite église paroissiule n'ayant entre elle et nous que le modeste cimetière où se remarque une seule croix sépnlchrale. Ellè indique la tombe du bon paysan, que sa charité et ses soins pour les malades ont fait justement nommer le mé– decin de St-Oyen, el que le Seigneur a appelé à lui il y a treizcs ans. Encore quelques pas et nous avoas dépa.ssé le · dernier édifice do St-Oyen qui

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