BASA

- 40 - horne la grande roule. Portez mainlenal1t vos yeux vers ce corps de domiciles placé à un trait de fusil au-dessous de nous. entouré de biens cullifs. lis viennent d'être réparés, aggrandis, élevés el comme refondus. Le torrent sur lequel nous venons à peine de passer, parfois furieux se ruail contre eux, gâtait et dévastait tout autour de son lit, en descendant à travers les propriétés. Le voilà aujourd'hui disparaître sans dire mol à l'approche de la maison, encaissé sous ce champ survenu lù comme par enchantement féérique, lequel joint l'édifice à la vaste campagne alliguë d'où tous les buissons ont disparu avec les tertres pierreux qui se rencontraient naguères sur divers points el ocr.upaienl à eux seuls une grande superficie. Toul esl devenu une prairie unie el riante, qui n'est plus accidentée que par ses ruisseaux d'ir· rigalion cl par le joli petit chemin chariolable, qui de la roule nationale conduit ù l'entrée de la mat· son. Tels sont les fruits de l'activité intelligente et infatigable qui se déploie dans la tenue de celle ferme. A la vue de ce terrain ainsi dilaté, embelli, fertilisé, quel est le possesseur de quelques arpents de terre qui ne se sente stimulé à les soumellre au même labourage. Cc n'est pas tout; un hôpital de ce genre ne limite pas ses faveurs aux nombreux secours qu'il procure dans la pauvreté ou ln maladie. Ecoulez. moi, s'il vous plaît, la population de St-Oyen se com– pose de 260 à 500 âmes au plus. Combien croiriez-vous que celle paroisse cnmpagnarde eul de personnes parvenues à une profession libérale. Si je ne sais pas en trouver dans le clergé depuis 1804, ni parmi les laïques, après M. Perrel, professeur renommé de

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=