BASA

41 physique el supérieur du Collége d'Aoste, vers 1818, mort trésorier de l'hôpital mauricien, vers 1840, je n'ignore pas que dans la première moiliè du dernier siècle elle en complait une trentaine. Prêtres sécu– lie"rs el réguliers, avocat, médecin, chirurgien, no– taire, prncureur, etc. Je saurais vous en donner les noms. Trente sur trois cents. N'est·ce pas le gros cin· qnième de la population masculine~ Voil<i ce qu'était St.Oyen avant qu'il fut privé du séjour des religieux du St-Bernard dans son sein. Oh qu'on est heureux dans un petit pays, fut-il même loin des villes, et au milieu des clrnmps, ou sur la montagne, quand il y surgit une maison religieuse. C'est un soleil du printemps qui se lève sur son horizon, et porto la fécondité et le bonheur sur tout ce · qui l'envi– ronne. 0 peuple de St-Oyen, réjouis-toi, ce beau jour brille de nouvenu pour toi, puisse-l-il n'avoir poinl de nuit! Si épris de ce que je vous dis, vous dési– rez voir l'humble religieux qui dirige celle maison, descendons directement sur le gazon de ce pré, allons frapper à la porte de cc domicile, et dans l'admiration de l'exquise politesse avec laquelle il nous aura accueillis, et dont vous avez vu le type dans l'hospice modèle de nos Alpes Pénines, vous vous écrierez après l'avoir quillé: que ces religieux sont bons! Que ces religieux sont dignes d'amour l Ce disant nous rejoignons la grande route et dans moins de vingt minutes nous sommes à Elrnubhis.

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