BASA

- 4~ - lier, entre Gigno<l et Roisan, dirigeons-nous vers la Cluse, où la charité de nos ancêtres du moyen âge a bâti un refuge pom le voyageur. CHAPITRE VI. HOPITAL DE LA CLUSE. Le nom de Cluse est trop ancien pour qu'on aie besoin de l'expliquer. Silué sur une espèce de pré– cipice entre Elroubles et Gignod, ce passage était regacdé comme le point stratégique à défendre el à garder pour fermer l'entrée de l'llalie du côlé des Alpes Pénines. Et l'histoire nous apprend que ce poste était g:u·dé par des soldats, afin d'arrêter les troupes qui auraient voulu pénétrer de ce côté dans l'intérieur du val d'Aosl1! et de là dans le Piémont, etc. Le Roi Théodoric faisait écrire à son Préfet d'Aoste, Faustus, d'avoir soin que rien ne manquât aux soldai s qui étaient chargés de la garde des Cluses d'Aoste, dont il est fait mention également clans une loi de l'empereur Théodose, voyez Arro, page 142 de ses Lettere scelle: Durnndi page 42, 43: Cassiodore, etc. Le nombre des soldais stationnés ù Aoste pour garder la Cluse, dcvuit être de six mille hommes . Que les temps sont changés! Il y a bie11 des années que la Cluse a cessé d'être un passage obligé pour ceux qui voudraient foire une excursion hostile sur l'Italie. Toutefois la roule, qui de la cité d'Aoste con– duil au col de Mont Joux, je veux dire au Grand– Sl-Bernarcl, trayerse encore iJUjourd'lrni ce précipice,

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