BASA

- :JO - pnr un chemin ndossé :'1 ses 1lnncs en guise de pont, el dénominé les 11onts de la Cluse. Le Lrnjet qui sé– pare le dernier li <•meau de Gignod (Condemine) des prcmiôrcs lrnhitatio11s de la commune d' Etroublcs (c hez les Blancs), est de quatre kilomètres à travers une forêt sombre cl déserte, quoique déjù bien éclaircie, il esl vrai; el ù la moitié de ce lrajet se trouve Je défilé des Clausurœ Augustanœ, c'est-à-dire les ponts de la Cluse. L'hiver rend ce parcours de roule souvent très-difficile, el combien de victimes la mort n'y uurait·elle pas faites, si la religion du Sauveur des hommes, sans cesse occupée, ù l'exemple de son divin mailre à soulager les pauvres e11 f'ants d'Adam, n'avait placé près de cc précipice un refuge, une maison hosjiilt:lière pour I'<issislance cl la con– solalion du voyngcm. C'est le seul abri qu'il y ait eu; el il subsislc encore, comme simple ferme, où le pussanl est heureux de trouver dnns la saison rigoureuse, un bon feu et un verre de vi11 que le fermier lui vend pour reprendre courage et conti– nuer sn roule. L'hôpital de La Cluse cul en 1791, conjointement nvcc les hôpitaux ll'Etrouhles el de Fontinles, le môme sort que Cl\S derniers, sous réserve d'une rente de cenl livres annuelles, qui fnt cédée à la Commune de Gignod pour ôlrc distrilrnée pnr le ll' 1 cmé !ocn! aux pauvres de la pnroissc, desquels il donneruil la note aux conseillers communaux. Cet hôpital avait alors un revenu a1111uel de trois cents francs, nprès déducl!on des frais exigés pour l'acquittement des charges imposées à cet étnblisse– rnenl : ainsi Je marque l'étal don nô en J 780 pat'

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