BASA

54 - templèe dans Loutes ]es maisons de ce genre. Tous ou presque tous les hôpitaux, qui existaient dans notre vallée d'Aoste, l'observaient, et parfois elle semblait èlre l'unique qui fut d'obligation. Il n'en était pas ainsi pourtant à la Cluse, voici quelles étaient les charges imposées à son hôpital, et rem– plies à l'époque de son dernier recteur qui les é1111- mère comme suit : 1° Faire célébrer chaque semaine une messe dans ]a chapelle de l' hôpital, el une autre messe en chant le jour de S. Panlaléon, pntron titulaire de dite chapelle. 2° Becevoir cl loger convenablement dans le môme hôpital les Pèlerins patentés qui nllaient visiter le tombeau de S. Pierre à Rome, ou qui en revenaient, leur procurant une réfection en s0upe el pnin, avec un lit, s'ils y arrivaient à l'approche de la nuit. 5° Fnire transporter ces pèlerins jusqu'à Aoste ou Etroubles, selon leur direction, si, ù raison de maladie, ils ne pouvaient s'y rendre ù pieds. 4° Payer annuellement trois livres :J la manse épiscopale, en reconnnissance du droit de patron, de l'évèque. 5° Payer annuellement à la cnlhédrale ù' Aoslc quatre sous de service et trois au Sgr de Gignod. Cel hôpital de la Cluse devait èlrc renommé, soit ù canse de sa grande utilité, soil à cause de son anr.iennclé, el il figure dans Lous les anciens lesta– menls qui font quelque legs aux œuvres pics. Ainsi le fondateur de l'hôpital de Fonlintc~. en 1270, lègue aux hôpitaux de la Cluse, de Sl·Üurs, du Granù et du Pdil·SL·Ilcrnard un cens annuel d'une émine de

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