BASA
- 65 - conserve dans cette dernière commune, que saint Bernard de Menthon aurait fait bâLir une maison de refuge sur le passage par ces montagnes; el un vieux domicile qui s'y voil encore de boui, respeclé par le temps el les éboulements, à dix kilornèLres de Valpelline, au nom ùc Benwrdin~, esl L1 pour rnainlenir celle tradilion. L'existence de l'hôpital de Valpelline se serait déduite du mol Ilospicio qui se renconlre dans deux ér.rits retrouvés à la Chancellerie épiscopale, savoir : un inventaire des avoirs de la cure de Valpelline, dressé par R. Glassier, curé de cette paroisse de 1563 ù 1598, lequel indique un cens exigible vers les héritiers de Panlaléon de Jean Mollin, pro hospicio, est-il dit, d'Arlio, qui fut de noble Jacqu emet Rcynaldi, alias De Quart. Le 2d écril est du 11 des calendes de janvier 1332, rédigé i1 Valpelline devant le grenier du Sgr De Quart. C'esl un acte d'infeudalion d'une maison avec pré, située au lieu dit Cleva de Valpelline, passé par Jacquemet Lenfanlnge à Joannel De Cleva, 1ils de feu Valnery de Bagnerare d' Oyace, pour vingt sous d'intrage alors p::iyés, el un muid de seigle de cens annuel ù donner à la St-Michel, in hospicio, etc. Ce mol Hospicio signifie tout simplement ici la maison d'h::ibilalion el rien de plus: el ce qui m'en p1~rsuade, c'est que précisément à la suite de ces dernières paroles in hospicio, suivent immédiatement celles-ci: dicti donatoris vel suorum: c' esl·ù-d ire qlie ce muid de seigle devait être porté par le feuda– taire dans la maison, où habitait le donateur, soit, après lui, ses héritiers.
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