BASA

- 24 - qu'une Sociélé Académique comme la nôtre devrait faire des recherches historiques à ce sujet. M. le chevalier Cornaglia se souvient d'avoir vu quelque part, qu ' un portrait très-ancien cle N. S. ayant appartenu à un roi de l'Asie-Min eu re, élait tombé entre les mains de l'un des Bajazet. empe– reurs de Constantinople; que celui-ci Je conserva _longtemps parmi ses objets précieux jusqu 'à ce qu ' il en fit un jour cadeau à un Pape, en témoignage de reconnaissance pour Je service rendu par ce Sou– verain-Pontif'c :'! l'un des frères du Sullan. M. Corna– glia ajoute qu'il a vu dans le musée de M. le Che– valier de Saluces une médaille rnppelant le don de ce portrait fuit au Pape, par le Sullan. M. le professeur Rabnt émet un doute sur l'au– thenticité de ce portrait, car il ne croil pas que l'on ait parlé de vrais portraits de J.-C. avant le XlVc siècle. Au reste, dit-il, une telle opinion ne peut sérieusement être étudiée que dans quelques anti– ques et riches bibliothèques d'une grande ville. Mgr Jans rappelant un de ses souvenirs de voyage, dil qu'on lui a montré à Rome une porte d'un ancien monument dont la hauteur mesurait la taille de N. S., et que le sommet de celle porte était au·dessus de la taille ordinaire d'un homme. Le Secrétaire lit une délibération des ét::its géné– raux du duché d'Aoste en 1541 par laquelle les bannerets, genlilshornmes cl les commnn::iutés de la vallée d'Aoste, répondant ù trois propositions qui lem avaient été faites par le builly d'Aoste, au nom de leur très-redouté Seigneur le Comte de Savoie, di se nt : " Aux quels points messires les nollles ci-

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