BASA
-7- crate donl les Parisie ns rc çoircnl les soin~. noire doc· leur a (~ l é l' un des r:ircs pr i Yi l égi!~s jugés digne s d'y occup er un f'au leuil. S::iclia11l bi en q11 e noble sse obli– ge , le nouvel acadérni cicn ne li1rda pas à justifier les vot es de ses confrè res cl :'t prendre ::ni milic1 1 <l' eux un rang supéric11r. Voici un foit qui est peu connu, que nous tenons d'un l érnoi11 oculaire cl qui r és urno éloqucmrnenl ù lui s1rn l ce que nous venons de dire. Un graYe débat venait de s'i~ l cver 1' nlre l'ac:u]én1ie de médecine de Paris cl d ivn~: es a·~adémics d'A lle– magne s ur un système de physiologi e patro nné p:ir les un s, comhallu par les au Ires . Objel des plus vives al.l nqucs , 1':1cadé111ie do Paris voulait les repousse r , c l l'aire justice des objec tio ns que lui oppo..,aiont ses adv ersai res. fil. Trousspau qui présidai t la sé:rncc prit alors la pa rol e cl s'ex1)r inia en cos term es : Mes · sie llrs, nous n'avons poin t ù hés it er sm le choix du confrère 1111que l nous devons co nfi er un travail qui inlé· resse à un si liaul de g ré l'honneur de not re corps; celui d'entre 11ou~ le plus capab le de tra iter de main de 111aître u 11 pareil su jet . c·csl M. Cerise . li serait superll n d'lljo11tcr quo l' <llton le de l'a cadémie n'a pns été trompée . Notre illu stre collùgno Il été un homme !le science, c'esl i11co11lcsti.llJlc; il a élé a11ssi 1w llomnio de fo i. Si to11tcs les Yoix se rôunisse11l pou r placer sur son fronl J'auréole de la sc ien ce, la m~me unanimité do suffrnges n' a ppi1 r ~iît p;1s, quand i 1 s' agi L do ses prin cipes rcligiel!x . Soil pa r ignorance clè sa vie intime, so :L par un calcu l pc1fülc cl intéressé, il on
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