BASA

-n- cher uu monde, )'éducation de son fils unique. Et quand la mort vint briser celle longue cl si précieuse llmitié, il pleura cel ami avec Lou les les larmes de son cœur. Su r ces entrefaites, 1111 événement con sidôruhlc dont toute l'Europe fut épouvantée, se produisit en Frnnce, ce fut l'avènement cle la . république. Pour se concilier les sympathies du peuple, les membres du no11veau gouvernement firent graver sur les édifices publics, s11r les armes, s11r les drapeaux, celle dev ise toute évangélique: liberté, égalité, fralernilé, devi se qu'ils reven diquaient_comme le fruit de lem victoire, le prix de leur glorieuse conquète. Ils ignoraient, ou ils oubliaient que ce sont lii trois dog· mes religieux aussi anciens q11e le chislianisme, in– connus av:rnt lui , que .J és us-Christ nous a enseignés, que 1•Eglise a toujours promul gués en son nom et mis en pratiqne cbns la mesure de ses forces, en condamnant toutes le s tyrannies, lous !es <Jespo li s rncs , en nbolissa nl 011 modifiant l'e scl avage , en protége:111t le faible conlre le forl, le peli.t contro le grand, et proclam:rnl parloul l'égalité tl~) lous les honH1ltcs devant Dieu. Sous l'empire de ces idées de liberté qui préoc· c11paient vivemcQL ù celle époqu e tous le s csprils, un certain nombre de savanls cathol iqu es parmi les– quels figuniil ~L Cerise, se ré1111irenl po111· fonder, sons la direc tion de M. Buchez t1n cicn président de, la Constituante, une école no11vellc qu ' ils dénominè– rcnt néo calholiq11c, cl dont les idées élaiènt pro– pag()cs par un journal intitulé: l'Erc Nouvelle. Celle

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