BASA

-H- en cff,~l, c' esl avec l'es péran ce d'une rn ci ll c11re vie c l de s:1 rés111Tec lion f'11l11rc quïl es t dc sc1rnd u dan s la to:nhc. Bie n diff1~rc11 l de ces clm~licns donl la !'oi la11 g11i ss anlc et in e r l ! ~ 11·a pas élé ilitÎrn ée , vivifiée p;11· les œ11vrcs, cl q11i allc11denl les prodromes in1· Ill éd i a 1 s de 1a mor l pour pcnse r à 1c11 r ù me cl ù le 111· étern it é, au ri sq ue de ne pouvoir le fo ire 11til c 111e11I, M. Ceri se , à peine s'es t-il sent i fr:ippé par le mal qui nous l'a ravi dans la matnrité de l' ùge, qu'il fit appe ler son confesseur, voulant, dil-il, ré gler les at~ faires de sa conscience dans toute la plé11ilude de ses fo cultt' 1 s. No us rc gre llons, Mess ieurs , de ne pouvoir, pour noire édi f1ca li on, retra cer ici les se ntiments de foi vive cl de pièt é sin cère qui rempliren t son âme en ce moment sup rême, cl dont l'ex pression a si reli· gieu sc rn enl impress ion né son enlournge : mnis nou s se ntons le bes oin de féli citer le rédnclétll' de la lettre cl e faire part d' avoir s u évi ter ces formules va gues , équiv oques, où il n'est qu es tion qne des secours el de s con solations de la reli gion; nous le fél icilons de nous avoir 11 pp ris, dans un 111 ngagc vrai rnen l catholique, que M. Cerise éla il morl muni de to us les sacrnrncnts de l'Eg li se . Logiqucrncnl et moral ement un e telle mort devait couronner un e tell e vie. Ces éloges, Messieurs, dictés par une conscience irnpnrliale et éclai rée onl reçu une solenne ll e con – sécra tion à ses funérailles. Nou s snvons en effet qu'un concours exlrnordinnirc de citoyens de Lous les ran gs, de toutes les classes, l'ont accompagné jusqu'ù sa

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