BASA

Séance du 50 juin 1868. L'attention de l'.assemblée est d'abord attirée. dans celle sénnce, par la lecture de Lrois Jeures et d'un mémoire de :Mgr Bailly, retrouvés par l\L Je chanoine Berard aux archives de la cour royale de Turin. Ces trois lellres à la duchesse Jeanne– Baptiste el cc mémoire adressé à la Cour romaine onl pour bul d' obtenir la continuation d'un privilége en faveur du Clergé valdôtain. L'évêque d'Aoste demande que son cl ergé soit exempté de ln contri– bution imposée par Je S. Pontife aux églises d'llalie ponr soutenir les efforts de l'empereur contre les Turcs. Le mémoire en ques tion offre de plus un intérêt tout particulier à notre époque, à cause du raisonnement sur lequel s'a ppuie la sollicilalion du prélat. En effet ce document, fourni de Ioules sor· tes de preuves tirée s de la n::lture des lieux, des rnœurs, des témoigna ge s d'anciens historiens, de conclusions pui sées dans le droit, dans I'usnge, dnns les prérogatives de l'Eglise d'Aoste, démontre que notre diocèse n'a jamais élé compté pnrrni les diocès es d'Itali e. Tant de raisons ne pouvnient mnn– quer d'obtenir le résultat dés iré; le St-Siége accueil– lit la dernarnle de Mgr Bailly. Qunnt ù l'assemblée académique, elle trouve dnn s ce mémoire, des choses si dign es d'a ttention , qu'ell e croit à propos de publi er ce document in édit et elle charge .M. le clrnnoine Berard de le livrer à la presse avec la traduction françni se en regard. Le Secrétaire lit ensuile une lellre du R. P. Denza qui félicite la Société académifJue de la nominalion

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