BASA

-2- utile s..J'ai ·cru voir dans celle préoccupation de votre pari, ~IM ., une nouvelle preuve que l'hi s toire des épidémies, n'cs l pns simpleme nt' un objet de pure curi osité, mais qu'Plle est !rnrtout d'une impo rtan ce souveraine nu point de vue de ln proph yluxie de ces fléa ux. En effet, quelques ùizarres, incompréh ensibles même que n'O us parai ssen t les instin cts d'une · épi– démie, on ne peul douter néanmoins qu' elle n'obéisse à une loi déterminée d'évolution et de propn ga tion, inhérent e il sa nature mystérieuse el nux milieux dan s lesque ls elle se déve loppe el gra ndit. Si les progrès de l'hygiène ont sin gu li èrement at _Lt'nué de · no:; temps la violence des maladies épi dém ique s;· si ces maladi es , même les pl us grnves, qui frappent aujourd'hui les peupl es , peuvent être rcgarclf~es cornm e bénignes, quand on les compare aux fam euses épi– dôrni es de l'anliqui lé e t ù celles du n:oye n ûge, il est évident qu'on le doit à la connaissance plus parfaite que l'on n de leu.r origine, de leur mode d'accrois se ment, de pro pngalio n et d'Px lin cti on. Po ur foire disparaître une morlalilé excess ive , il su ffirait , en obse rvant les règ les de l' hygiène, de mettre en pratique les ensPignements que les épidémies pré– cédentes nous ont lai ssés. Suns doute, il est douloureux de reporter sa pen– sée · vers ces temps de ca lamité publique, de mesurer l'é tendu e d' un mal qu i je tt e l'épouvan te, d'annl yse r les souffr.ances des malheureuses viclimes, qui fur ent, peut- être, nos parents, nos amis, el de se figure r qu'un lei spectacle pourra se renouveler un jour. Ma is eu contemp lanl ·ce tri ste 'lab leàu , nous avon s

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