BASA

- G - choléra n'a jarnai:::; été autre chose qn ' uue simple indigestion de poivrons. Je n'aurai pns mentionné celle déposition nussi absurde qtic peu véridique, si elle n'avait reçu les honneurs de ln publication dans le choléra dit Che– val ùlanc, (1) où, du reste, elle 1ic Ogùre pas mal. Ce la me rappell e les décJaralions que feu M. le Doc leur Boggioz, médecin n()c roscopique, faisait riu bureau de l'étal civil i1cnclànl l'épidémie de 1867: tous le.s malades mouraient aiors, suivant lui, ·ou p;11· indigcslion quantitative, ou par indigestion qua– litative. Les bulletins de décès de posés · à PH6Lcl· de-ville prouvent la vérité de ce que je viens de dire. C'étaient, sans dolilc, des indigestions à nulles autres jJareilles . Ali! si l\f. le d?ctcur Bogg ioz av-ait pu cl1a11gcr la na Lure de la maladie · qui décinùit ll'OS popülations, seuforncnl en vn1"ia11l le vocabulaïre médical, cl, par cc moyen, rendre le d10Iéra inof- fensif' je proposera is d'élever un monument à sa 1llémoirc, car il n'y aurait rien ·qui puisse être placé au- de ssus d'une tell e invention. Malheureusement 1\o us ne vîmes poinl ce hcnu résulla'l. Mais I'errem· i.l parfoîs ses attraits, el les habiles savent, dit-on, r.n profiler. Combien de mnlades, en effet, qui ·au moment où ils succombaient · sous les ùlreinlcs du ·choléra, étaiént c11dianlés de ne céder qu'à une simple indigeslio11! Les médecins à .indigestion quand même, réunis– sa ient toutes les sympathies, el il rrn faudrait que les (1) Voir sot1s "ce litre le placarù imprimé à Turin, en 1865, par IJlaise Morcll i.

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