BASA

-7- en féliciter, si leur opinion, lrès-;:igréable au public , n'avait eu pour conséquence de favoriser la marche de. l' épidém ie en main ten ant les autorités, aussi bien que le peuple, dans une sécuritc trompeuse, comme la suite des événements nous le fera voir. Le l_rnisième cas de ch9léra obsürvé à Aoste fut présenté, le 20 avril 1867., par Jean·Marie Ilonaldi,, charbonnier, provenant de Be rgame, où l'épidémie avait séjourné pcndan~ l'hiver précédent. li fut re– couvré .à. l'hôpital mauricien d'Aoste, couché dans une chambre à. pi1rl, cnlouré de précautions, soigné el guéri. Il était déjà allé rejoindre ses compagnons daps les forêts , lorsque l'épidémie éclat;1 définitive– ment dans l'antique cité des Salasses. Antoine André, voiturier de .su profession, en fut lu premi ère vi ctime. Il fut rapidement emporté Io 29 avril, au retour d'un voyage qu'il venait de foire à Ivrée, où le choléra commençait à sévir. And ré passa les derniers moments de sa vie dans une . chambre qu'il . avait prise à lou age avec un de ses camarades. Pendant. sa courte maladie, il reçut los .soins les plus .assidus el les plus affectueux de son fidèle compagnon, lequ el fol emporlé le lend emain par les mêmes ac cidents. Ces deux décès survenus ù la suite de phénomènes aussi insoliles, trouldèrent un peu la . qui é tude du public. L'autorité, qui fit de– puis tant d'e fforts pour dornirrnr l'épidémie, ne prit alors aucun e des mesures q11e la pru.dence commande. Le mol choléra avait l1ien été prononcé drpuis le 20 avril; on n'ignorll il pas que celle maladie venait de se mo·nlrer à Ivrée; mais aussi, n'avait-on pas dit que le choléra était impo:::siille à Aoste? et n'y a·vail·

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