BASA

1l 111e les unes des 11 ul res, pour ne faire qu ' une visit e nécroscopique. Au lieu de courir après les épaves du fléau, n'aurait-on pa s dô en poursuivre · parlont les symptômes avanls-coure11r,;:, afin de les enray"Cr. En agis s;int ainsi, on aurait cerlaincment rendu ces visiles officielles plu s inl éress:1nles cl plus utiles au public, et l'on serai t peul-être parvenu à anéantir les foyers d'infection. C'est, du res le, ce qu'on a cherché à obtenir plus lard. L'admini slr::ition snni taii:e a frri t preuve de beaucoup de t ·onnc volont é, elle a fail des efforts louab lès; mais elle a mnnq11é d'opportmiilé et d'etcnd'Lie dans ·ses mesures . Je sais que la foule ne ùoil pas lui ·être entièrement attribuée; elle ::?vail ù luller contre l'imprévoya nce c l l' ig110ranee des masses. Au 28 juin, elle se nl:.:il encore le besoin de mellre hors de doule l'exi slence du fléau in dien so us te ~u e l succombaient nos population s, el c'esl ponr a111nnc r solennell ement l' existe nce de ce ll e maladie qu'eUe fil venir alors de Turin .MM. le s doclcurs collégiés Pollo e l Peynrni. En rapportant ces dé la i1$, mon but n' es.t pas de cri – tiquer les lent eurs de l'admini slrali on , mai s bi en celui de prnvoquer l' él ud '5 du meill 1-J u1· sys tème pré- ·venlif à opposer à l'i nvasion d'une nouvelle épidémie de · choléra. Je not e, en pa ss.'l nl, que MM. les doclrms Charles. Loui s Bonvin el Bcnjnrnin Chausso n, le premier en– voyé ·pnr le Cnnlon de Va lai s, el le seco nd par cc.lui de Vaud, vin ren t passer i1 ne domaine de jours à Aosle dès le commencement de Upidémio, afi n d'y étudi er la marche de ta maladi e. Il · est cerlain que si quelque. cas <le choléra éLail ve nu à se manifeste r

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