BASA

! ;) - IV. L'épidémie avai l f'ail irrnplioq dans les communes rurales, presque en même temps que dans la ville d'Ao·ste . 1\1. le ctr Favre fut envoyé à Villefranche avec mission de donner ses soins aux populalions de Quart, Saint-Marcel el Brissogne; M. le t1r Argcn· l.ier ful cliargé des communes de Nus el de Fénis; M. le dr Dupont alla à Villeneuve, cl M. le dr Boch à Gignod ; MM. les d" Gius ta e l Berola faisaient le ·service du lazaret de la Cité ; les autres médecins, à tour de rôle , le service dans la commune d'Aoste. On lrouva bientôt que le. nombre . des médecins n'étail pas proportionné :J la bc~ogne; on fit venir de Turin MM. les d" Brero et fiL.iciHi .. ,Le pre1~1ie1· fut· envoyé à Villefranche en remplaçemenl de .M. Favre qui · étail tombé mnLadc; Je second resta au service de la commune d'Aosl.e. Déjà l' épidémie était ù son déclin duns notre ville el ,fif. Brero .avuit été forc6 pur la f'é\ligue d'aban– donner son poste, lorsque M. le Directeur de l' hô– pilal mauricien où j'étais , rnéde,cin et .chirurgien interne, me permil d'accepter une , mission dans les campagnes; je fus envoyé à Quart. C'était le 20 juillet. Mon excellenl condisciple et ami, M. le doc– teur Borgialli, vint me remplacer à l'hôpi-lal. Je demeurni à Villefranch e jusqu'au 1er aoùl. A celle époque, M. le docleur Benedic ti étant lombé muladc, on me pria de me rendre à Ve.rrès avec chnrge de faim le service sn nituire clans les neuf communes de cc mandcmenl. J'eus ainsi ]"occasion d'observer le choléra duns benucoup ,de cornmqnes