BASA
- Hi - ùe cc duché, et clans des Jocalilés el çhez des per– sonnes de conditions bien diflérenles. Quart, S:iiut– Marcel el Brissogne n'avaient poinl de dispensaires spécian:x. Les malades étaient soignés chez eux par Jeurs parents. lssogne avait un rn11gnifique lazaret élabli dans Je châlean; Verrès et Monljovet avaient aussi installé les leurs dans un vaste local fort bien approprié. Ces lazarets étaient desservis par des Sœurs de St-Joseph el de St-Vincent de Paul. Les aulrès communes du mandement de Verrès, comme celles de Quart, s'étaient conlenlées de distribuer des secours à domicile. Les campagnards, en général, 'se soucient fort peu du médecin en temps d'épidé- mie; pour peu que celui-ci y consente, sa mission peut facilement y dégénérer •lll siné<.'ure. J'adoptai le système de visiter régulièrement chaque malade dans sa demeure, au lieu de ne visiler que ceux qui m'auraient fait appeler. Je n'avais ainsi pas un momer1l de repos, et je dus m'en repentir plus lard. Je parcourais tour à tom· les diverses communes de mon district, allant de vil luge en village, de maison en maison, là où le conseiller du canton m'apprenait qu'il y avait un malade, el ne revenant que le soir à la pension, pour distribuer des remèdes, ùonner des conseils à ceux qtii venaient m'en demander, et faire un bon repas, le seul qiie mes excursions nie permettaient après la côlelelle du granfl malin. J'avoue que dans les localités où la population est répandue sur une vaste étendue de terrain, cette manière d'eniployer son temps n'esl pas pralicable pour tout le monde, cl qu'il est même lrès-impru-
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