BASA

- 1ï denl, en temps d'épidémie de cholér:i, de la mellrc en pratique, à cause des l'a ligues excessives auxquelles elle vous expose . · Ce système a pourtant ses avantages el ses agréments. D'abord, il vous ·met cfüeclcmenl en relnlion avec vos malades; il vous rend à même de suivre les diverses phases de la maladie, de varier les remèdes en temps 01lporlun cl d'appliquer les règles de l'hy– giène 11ublique el privée dans la mesure du besoin. Pendant que l'on est sons l'influence du fléau indien, il n'y a rien de plus nécessilire que d'user largement des mesures prévenlivès, non pas seule·· ment dans les rues el sur les places publiques, mais dans toutes les maisons el pour chaque individu. Dans les campagnes, les circons.lanccs qni réclament impérieus'cmenl voire présc?nce sont loin d'être rares. On y rencontré à chaque instant des faits · qui pa· raîtron t incroyables. Je demande la permission d'en cilc1,. quelques-uns. Le 25 juillet f enlrai dans une 111aison où je trou– vai quatre hommes couchés côte ù côte sur la même litière; je soulève les couvertun~s c·t ·je 'constale que deux étaient morts el les deux nutres moui·ants. Ailleurs, un individu vomissait, pour ainsi dire, à jet continu. Les gens de la maison n'avaient )WS l'air de s'en soucier; ils vàquaient tranquillement ù leurs affàir.es dans le coin le plus éclairé de la chambre. J'ai vu une nombreuse fomillc dont Lous les membres étaient malades en même temps. Ils étaient pressés, comme des anchois, dans une pPlite chambre où le sol servait de plancher, et où l'on ne pouvait meftrc le bout du pied sans gÜssei· sur les matières des 'ctéjéc- 9 ......