BASA

- rn - lenr feront quelqnefois défaut, si vo us n' êtes p:is lil pour les leur procurer. Il m'est arrivé plusieurs fois 'de trouver sur mon chemin de . malheureux cholér iqu es qui n'avai en t pn s la force de rentrer c'hez eux. Le 26 juillet, enlrf\ aulres, j'a'llai me heurt er conlrc un corps couché sui· le senliei·; c'était celui d'une pnuvre fille, Marie Céc ile Filliélroz. Le m::rl l'ay·ant surprise; elle tomba .sur te chemin el y demeurait sans force et sans courage. On fut obligé de la so ut eni r el ·de mellre, en nllant de sn coinpagnie, près d' une demi heure pour franchiI; une distance de dix minutes qui nous , séparait de _son habitation. Lorsque nbn-s "'y ·fùmes arrivés, elle ' me fil entrer dans 1111e espèee de han– gnr, où sa sœur gîs·ail au pied 'd'un las , cJe foin. Cécile était seule à soigner sa sœur malade, lorsque le choléra vint l'allaqn er à son loui·. J'ai rev u ces deux sœurs trois jours nprès, coucl1ées l'une il côlé de l'autre au pied du las de foin, mais ·entouré'es de soins et ·dans un état qui proni ellail la guérison. En parcourant ainsi ·les villages il est facile d'ob– server les canse·s quï, chez les carnpagnJrds, donnent le plus souvent lieu aux -allnq11cs de choléra. C'était ::dors l'époque des grandes chalems. J'ai souvent' observé que ceux qui s'exposaient il uu refroidissement subit, rnancprni enl rarement d'offrir a·ussilôt apr ès des symplôli1es plus ou moins int e ns e~"> de l'n ff ection é1fülémique. J' :i i vu pl usi eur~ fois des . . - } indi vidus être pri s de choléra ù leur rcto1rr d'un e marche forcée. J' étais pre.sq 11 e cer lain ct'avoir à soi– g11er plus lnrd ceux q11i, après avoir bieri travaill é, allaient s'étendre au soleil, la lêlc découverte, cor\rn1 c

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