BASA

cl plus facile ù déloger. Je dirai, pour me s·ervir d'une companûson ? que les immondices et la mal– propre lé 11'ulliraienl pas les miasmes du choléra comme l'uimant allire le fer; seulement elles les conservaient comme l'éponge relient l'eau. Les men– diants qui ont ordinairement, sans fatigue, une nour– riture abondanle, quo_iqu'ils soient le plus souvent ~rasseux, mal couchés et mal vêtus, ont été partout épargnés; uu contraire, la classe nécessiteuse, j'cm– lends celle qui est surmenée, qui est obligée de travailler du malin au soi1\ pour n'avoir à la fin qu'uµe · nourriture grossière el souvent insuffisante, a été celle qui a fourni la plupart_des victimes. Cette classe a été partout .décimée. Parmi les gens aisés, il n'y a guère eu que les ivrognes et les personnes affaiblies pm· des maladies uutérieures qui aient succombé. Quant aux localités, elles n'ont pas été toutes également frappées; un grand nombre même furent compléteme11l épargnées. L'épidémie de 1867 n'a envahi que les communes q-ui bordeol l.a Doirii, cri exerçant principalement ses ravages .dans celles qui se dév-eloppent·mtx con– tinents des torrents. Elle 11e dépassa nulle part la région des noyers; elle ne s'élendit même pas tou– jours jusqu'ù l'extrême limite de celle région. A une plus grande allitude, le choléra s'est montré, quel– quefois spor:idiquemenl, mais point à 1'1Hat,épidémique. Après l'exüncli@n de l'épidémie nous avons eu un 11ornh-re considérahie de .fièvres iutermillenles. L'hôpital nrnuricicn uc contenait à peu près que des nrnladies de celle naturL\ cl ce qu'il y a de remar·

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