BASA
- 22 - qunble, c'est qu'il fallait une dose de quinine double et même triple de celle qui suffisait avant l'épirtémie pour !es faire disparaître; malgré cela, les rechutes étaient la règle. On vil eusuile ces fièvres se combiner avec les :rnlres maladies. ljes affections rhumatismales, comme les fièvres continues, offraient souvent des rémissions et des exaspérations qui ne cédaient qu'ù de fortes doses de quinine; une sorte de constilulion palu– déenne av·ail donc succédé au génie épidémique. S'il était permis de se livrer aux conje~lures, je ·dirai fJtlC .la· pesle no'us a laissé la fièvre lyphoïdt! en ·se r.e·Lirant, cl que le choléra nous laissera prolrnhlement une pré~is1~osition aux fièvres inlcrmiLLentes. V. Pour compléter le récit · des événements qui se sont produits autour de l'épidémie, ou qui en fu~'ent Je 1:ésullnt immédiat, je dois ajouter qu'l\u moment où le choléra ful importé à Aoste l'étal sanitaire de celle ville était excellent. Les affections gnslro-inles· linales, en •:particulier, n'y élaie11t pas plus fréquen· Les que dans les années précédentes. On ne trouvait en aqcuri point de la vallée une maladie dominante, si l'on excepte Valpelline et Ollorn.onl, Fénis, St· Marcel el Brissogne, t>Ù la fièvre typhoïde régnait épidémiquement depuis plusieurs mois. A ce sujot, Je remarque tout de suite que, d'une façon générale, le choléra n'a pns pnru influencet· .beaucoup la fièvre lyphoïde . Dans les localités où
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