BASA
- 25 - qui m'a paru la plus sùre à suivre dans le lraitcmenl. Dans les premiers temps de l'épidémie, les altaques sùrvenaient le plus souvent d'une manière brusque cl inallcndue.~ erîes vous su1'1Ù'ennient au milieu <le vos occupations, ou pendant le sommeil. Li.i maladie débutait par u.ne grande anxiété pl'écordiale, cl par une diarrhée plus ou moins · pl'ononcée; presque aussitôt venaient s'y ajouter le-s vomisseme.nls, el la diarrhée, devenue séreuse el cmtleur de la décoction de riz, prenait des proportions étonnantes; on aurnit dit que tous les liquides de l'économie se précipi· laient comme un orage · vers !_es intestins. En même temps, le c~orps maigrissait prodigieusement en quel· ques heures; les traits s'altéraient an point de rendre l'individu méconnaissable. Ses yeux s'enfonçaient, devenaient cernés el perdaient leur transparence. Le malade éprouvnit une soif nrdenl·~. rles crampes plus ou moins vives el une chaleur doulotueuse à l'épigastre. Le corps se refroidissait, la peau perdait son élasticité, Je pouls devenait petit; la voix élail faible' et quelquefois éteinte; il y avait de la-dyp_snéo et une agitation extrême; en un mol, toutes les fonc– iions étaient suspendtws: un travail de dissolution dominait la scène et l'a.sphyxie la terminait. Cepen. danl, au milieu de ccUe déc.omposilion générale des forces de'l'économie, le cervenu restait calme el l'inlel.Jigence inn1cLe. Après la seconde ou la troisième semaine de l'é– pidémie, je n'ai plus obsel'vé un seul cas de .chol~ra qui n'eùl été précèdé pal' un dér::rngc mcnt dans la snnlé des individus qui en ful'enL alleinLs. Ils é.pron vèl'ent Lous ," un à huit jours auparavant, des lassi·
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=