BASA

- 27 - Comme on peul le penser. lous les cas n'ont pas été également graves, même chez les personnes qui présentaient, d'ailleurs, · cles .c.onditions idenliques. Depuis 1 l'allaque foudroya11le jusqu'au choléra mal déterminé, les variations ont été grandes. Les cas graves .furent de beaucoup les plus rares. Les cas légers se présenluient fréquemment. J'ai observé un grund nombre de vomissements qui ne dépendaient · que d'une simple irritation de l'estomac, laquelle était due, le plus souvent, à la nature slimülante. des boissons ingérées, telles ·que les fortes infusions aromatiques, les liqueurs, etc. Il me suffisait de remplacer ces boissons par de la limonade Yégétale, le tamarin ou simplement de l'eau fraîche ·pour voir cesser celle indisposition. . Les cran1pe.s se sont rnontrées, dans certa.ins cas. excessivement douloureuses; le plus souvent el!es furent peu violentes el quelquefois elles firent défaut. La suppression des urinrs n'a · pas été davantage conslêlnle, mème dans les cas graves . . Lorsque les vomissements caractéristiques étnienl :iccom~agnés d'un étal saburral de la langue, j'em– ployais l'ipécacuanha, puis le laudanum el la glace. L'usage du bismuth ne m'a jamais donné de brillants résu llals. Aux différents degrés de la période nlgide, mes efforts tehdaienl naturellement à délermine1· la réac· tien. Les malades étaient frictionné s, enveloppés de c,ouvel'lures de lain e, el on mellail des cruchons ou des pierres chaudes aux pieds; j'employais en même Lemps les boissons excitantes el aromatiques, lelles– que les infusions de mélisse, de camomille· , d.e ~

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