BASA

- ~8 - menthe, le café pur ou aiguis,é .do rhum, de cogrrnc, et je comptais encore principal ement sur le luudanum pris par ·la bouche et adminis~ré dans les lavements. Les vomissem~nts . et la diarrhée cessaient so.us l'influence de la réaction, niais il survenait alors des changements qui variaient suivant l'âge, le· sexe; le tempérament, l'idiosyncrasie, les conditions phy– siologiques diverses des individus, el surtout . selon la violence avec laq-uelle ils avaient été atteints pa'1· la cause épidémique. J'ai remarqué qu'il était très·imporlant de surveille1· la réaction, el de ne pas pousser trop Join les bois· sons stimulantes, sous peine de voir smgir des hy– perhérnies viscérales, la sécheresse de la langue et de la peau, puis · le coma et la mort. . - . Auss ilôt que la réaction s'établissait, je remplaçais les bois– sons stimulantes el opiacées par des boissons ra– fraîchissantes. Les malades aimaient la glace à· toutes les pério– des de la maladie. Elle a été généralement employée pour éteindre leur soif ardente el toujours avec succès. C'était un moyen précieux. dont it fal!ail se servir toutes les fois que les circonstances le p-er– mellaient. J'ai fait- ·un fréquent usage des b,ains chauds pour rerwplir des indications rn11lliples. Ils m'ont ét é par– ticuli èrement util es chez les individus qui étaient tombés -malades à la. suite d'un refroidissemen t subit, d' une cou1;sc 011 d' une fatigue excessive. Au début des accidents el torsq1rn la langue n' élait pas sabunale, j'ai sou ,vent réussi ù tronquer la maladie en faisant ingérer quelques tasses de vin btùlé où "

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=