BASA
- 2!} - j'i~t~oduisais une forte dose de cannelle, rle .muscade .ou de girofle. Chez 1-e s malades qui présentaient la forme adyn:.i· mique, je ·me servais plus particulièrement du quin– quina, des révulsifs ~t des antispasmodiques. Dans la majorilP- des cas, c'est-il·dire, ,dans les cas légers, la réaction a revêtu la forme d'une fièvre inilammatoiî·e simple, .cxacler.nenl proportionnée au plus ou au moins de gravité de la · nrnladic. Dans les cas grnves, la réaction a presque toujours été suivie d' uue fièvre typhoïde. La réaction a été .nulle chez les malades arrivés ;'1 l'étal d'asphyxie. Dans les autres cas de mort, les malades succombaient rnpi.demenl ù une congestion cérébrale, ou ù .un étal typhique qui prenait des proportions de plus en plus grandes. J'èn ;:ii vu un, à Verrès, qui - a succombé ù un fort engorgement du foie. Je n'ai pas observé des complications survenues du côté des voies res· piratoires. La forme adynamique du choléra a été .extrêmement rare; on rencontrait Je plus squvent la forme inflammatoire el bilieuse. Les boissons rafraî– chissantes (limon, tamarin, glace) ont été- généralè– menl les plus utiles. Sous le point de ·vue du . pro– nostic, je dirai seulement qu'un pouls lent .él:til de bon augure; un pouls précipité dénotait presque .tou– joms une terminaison fa.tale , quelque fut d'ailleurs ·l'étal apparent du malade. Je terminerai celte courte revue ùes mtiyens cn– ralifs que j'ai employés, en disant que dans les affec– tions cholériques, telles que je les. ai observées durant la derniè'.e .épidémie, les indications varient presque autant que les cas particuliers, et qu'il ne
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