BASA

- 50 - saurait être question de · médication exclusive. Il faut surtout se mellre en garde contre ces remèdes que l'on débile comme des spécifif]ues. La pratique a prouvé que , comme spécifique, les meill eu rs ne valent rien, si ce n' es t qu ' ù nous entretenir dans une sécnrilé trompeu se . J'en d·is alitant des formules préparées à l'av::ince. On ne s'étonnera donc point de ne pas trouver ici une kyrielle de :recelles éditées contre le choléra. Je la croirais plus ' nuisible qu'u– tile. Je préfère rapporter la p::irticularité suivante, qÛoiqu'elle n'ait aucun rapport avec l'é11idémie. Un pharmacien était depuis dix à douze ans porteur d'un chapelet cervical. Le ~ glandes extrêmement endur– cies avaient rés.isté à tous les remèdes usités, et je puis vous assurer qu'il n' en prenait pas mal. Ayant élé · obligé, au temps de l'é pidémi e, de faire le ser– vice sa nitaire pour son compte d' abol'd, puis pou1· celui d' un confr'ère ,' il se trouva presque contin!Jelle– rnent au milieu des ahondantes fumigations de chlore, et, chose · ù laquelle il ne s'allendait ' pas, il vil dis– paraître son éternel chapelet. Il· ·me paraît rés ulter dè celle obse rvation·· que Je chlore agit sur notre économie de la même mah ière que'· l'iode, et que certaines substances', ait ·ri1oins dans quelqu'es cas, ont ·une action thérapeutiqu e plus · puissante lors'qu'on· s'en sert ù l'étal naissant ou sous la forme g::izeuse, que lorsqu'ffs sont pris ' "sous la forme liquide ou solide. · · Après· avoir ainsi . passé ·sous silénce. les ordonn ari– ces class iqu·es, je ne dois pas oublier de mentionn er la lenteur avec .laqu elle les malades recouvra ient la plénitude de leur santé. ·La plupart onl conservé une

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=