BASA

-31- grande faiblesse générale el des lrou.bles variés des foncliuns digestives pendant un ou plusieurs mois après leur maladie. Ainsi qu'i'ls le disaient eux-mêmes, « ils. ne parve-– naient pils à · se rétablir. » Relalivemenl au régime, je dirai seulement qu'il ne fallait pas se hâler de nourrir les malades, et q\1e je n'ai ·trouvé à celle règle que de rares exceptions dé~pendanles de conditions privées, plutôt que de La nrnladi:e même. Les bouirions, ·Je:; panades, l~s laits de poule, les viandes légères élaienl .ce qu'il ·y avait de plus cohvenable à dorinei· dans les. premiers ten1ps de la cônvalescen'ce. VII. Le choléra épidémique a revêtu dans noire Vallée lrs caractères d'une maladie contagieuse. , Ce mode de propagation a été évident dans les premiers Lemps de l'épidémie. On en suivait alors la mélrche avec une grande facilité, allant p·as à pas, se communi– quant de proche en proche, jusqu'à ce que, les foyers d'infection se multipliant, il ne fut plus . possible d'en suivre la filiation. Les mêmes observations ont été faites dans toutes les communes. On se rappBlle ces frois cas de cho– léra survenus à Brusson en 1854. J'aurais un grand nombre de faits analogues à vous rapporter, qlli Lous prouvent la nature contagieuse du fléau indien; mais je me contenterai de vous dire que dans les petites localités où le choléra a sévi, on vous citera le nom

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