BASA
-U- Ilcstc maintenant à éclafrcir unr, quesLion capitale, la voici : E11 lisant divers historiens et quelques ins– criptions qui parlent du lieu dont était originaire le Père A irnon , on trouve une certaine variante qui frappe d'abord. Le père de Tracy, théatin, dans sa Vie de S. Ilruno, le fait dauphinois; "Aimonl d'Aosl, dit-il, était du Dauphiné. Il fil rebâtir la Chartreuse, qui avait été brùléc. Le manuscrit cité par Dom Mar– thène, dit que cet accident commença par l'apparte– ment où on avait logé le seigneur de Grandisson, qui était venu à la Gra11de-Chartreuse pour demander la fondation d'une nouvelle maison de l'ordrn. La même chronique ajoute le fait suivant : Aymard, seigneur des environs, ayant eu des différends avec Aimont pour les limites de la Grande-Chartreuse, fit détruire le pont qui y conduit...» Le médaillon de la salle ca– pitulaire de la Grande-Chartreuse, et l'inscription du grand panorllma ùes généraux de noire ordre, por– tent simplr.me11t: Aymo de Augusta Ddpliinas. Tromby el un auttur italien · dont m'a parlé M. Gal el qu'on m'a montré il y a quelques années, assurent qu'il est né à Aosle. Mais Tromby a fait une bévue en plaçant Aoste en Savoie. C'est d'après celle fausse donnée qu'il dit, en deux endroits de ses Annales, que le général Airnon était savoyard. Son intention néan– moins est évidemment de le faire originaire d'Aoste en Piémont, par la raison qu'il n'y a pas en Savoie de localité npptilée Aoste, et qu'il n'a pas certaine– ment entendu le faire dauphinois, puisqu'il distingue très-bien, dans son histoire, le Dauphin8 de la Savoie. Fu egli, dit-il, scwoiardo di nazioue, è nalivo di Agosta, ossia Ar•sla, ne/le radici delle Alpi. - D' un aulre côté,
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