BASA

- 3 - Tillier, si versé dans l'élude des Litres d'anoblissement, ne mentionne point parmi les familles nobles du du– ché celle àe Ferrandin. La tradition locale fixe pour berceau de sa nais– sance le lieu qu'on nomme Surpian , super planum, hameau peu éloigné de l'église paroissiale. Cette maison est aujourd'hui éteinte, bien que les fami~les Ferraz, qui abondent à Sl-Marcel, prétendent en être: issues. Au surplus, Lous les habilanls du vil– lage, à l'exception de deux individus, périrent en 1630, lors des terribles ravages que la peste fit dans la vallée. Un voile i111p8nélrable couvre les premières années de Jacques Ferrandin. li paraît plausible qu'il entra à la fleur de son âge au monastère de .Monl-Joux et <lu'il y fut bienlôl admis ù la profession religieuse ('I ). Dans ces siècles, les âmes d'élite éprouvaient un at– trait irrésistible pour le cloîlre; la verln comme le génie ne trouvaient que là les conditions favorables à leur épanouissemenl. Le jeune Jacques fil des pro– grès rapides dans celte célèbre maison; ses qualités remarquables le désignèrent bientôt à l'emploi impor– tant de (1uêleur de l'hospice (2). Après avoir rempli assez lo11gtemps celle charge, il fut nornnié, sous le prévôt Guillaume de Pysi, prieur de St-Jacquême ù la cil~ d'Aoste. Celte maison reli- ( 1) Dans un acte du 27 décembre 158~ figure Jean Ferran– din, curé de St-Remi, parent, peut-être, de notre évêque. JI a– rait été nommé curé de celle paroisse, n'étant que prêtre sé– culier, mais sur l'engagement pris de faire profossion religieuse dans la mai son du St-Uernarù dont St-Herni dépenùait. (2) :\IS. rédigé par le chan. Gillaren le 1 S. 1!écernbre 1416.

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