BASA

- li - gicuse. devenue aujourd'hui le semrnairc cliocésain, était autrefois la résidence ordinaire des prhôls du SL-RernarJ, et avaiL l'église dédiée à S. Jacques ar– chevêq:ue de Tarentaise, d'où est venu le 110111 de SL– .Tacquême. A ce prieuré était ann.cxée la cure de Pol– Jein, dont la desserte se faisait personnellement par le prieur ou bien par un prêtre séculier. Le titre de prieur donnait aussi droit à une place an chœur de la calhédralc d'Aoste. Ce doit être vers l'année 1360 que le chanoine Ferrandin occupa cc poste honora– ble. Car, dans une charte du 18 janvier '1359, nous voyons figurer encore le nom du prieur Hugo. Le premier acte connu du nouveau prieur Fenandin date du 22 mai '1363, el a Lrâit à une inféodation de biens qu'il fil avec garantie cl sous réserve de l'approba– tio11 du chnpilre de l\font-Joux. Le 16 mai 1366, le prieur de St-Jacquême, conjointement avec le cha– noine sacristain de St-Ours et le curé de St-Laurent, fut chargé par le délégué du St-Siége, Antoine, évê– que de Trieste, de mcltre en posscss io11 du prcmie1· canonicat vacant à la cathédrale, l'archidiacre Nicolas de Guaschi. Le 23 septembre suivant, il conclut une transaction avec l'évêque Emeric 11, au sujet de la division des dîmes -de Pollcin. Son nom se trouve en– core menlion11é dans deux chartes insigr1ifia11les du 16 décembre 1370 cl du 5 f~vricr 1371. Le chanoine Ferrandin s'a crprilla de ses fonctions de prieur, à la saLisfacLion gén érale, scion le témoi– gnage du P. Genand (1). Mais son mérite &minent lui préparait une carrière plus brillante à parcourir~ (1) Il l'appelle « Prior meritissimus S. Ja cobi. " - /Je

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=