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- 6 - rent Eincric de Morgex, chanoine de la cathédrale, six se rallièrent au prévôt Antoine de Bilens, trois votes restèrP.nt éparpillés. Tel ful le résultat du scru– tin. Bien loin d'être favorable à Emeric de Morgex, il le ful plntôl à Berthod de Nus. Toutefois ni l'un ni l'autre ne furent recunnus comme évêques. Nous voyons Emeric continuer à figurer comme chanoine dans un acte capitulaire du 10 octobre 1385 et dans un autre du 12 février 1389. Le nom d' Aymon et doit être exclu comme le pré– cédenl du catalogue des éYêques d'Aoste. Aucun mo– nument ancien ne le recommande. M. l'avocat Lo11is Christilin, qui le dit isrn de la famille Desaymonet de la paroisse de Jovençan, ne cite aucune autorité à l'appui de son opinion. Resle l'évêque Pierre. Nous avons aussi pour l'éli– miner un argument irréfragable. La bulle de nomina– tion de Jacques Ferrandin pose en fait que le siégc était vacant par la mort de Boniface de Challant (1). C'est donc à l'évêque Boniface que succéda canoni– quement Fe111randin (2). Nous ignorons le jour p1·écis de s<;>n élection .capi– tulaire. Mais ce fait provoque une série.use allcnLion. (1) « Postmodum 1ero dicta ecclesia - Auyustana ~ pet eiusdem Bonifacii obitum qui ex/ra curiam romanam decessit, vacante..• " (2) Comme le nom de l'évèque Pierre ne se trouve consigné que dans la copie d'un acte du 4 février 1577, il faut admet– tre que ce document a été altéré par le copiste, ou que l"évè– que Pierre élu par le chapitre ne put obtenir sa confirmaliou du Saint Siége.