BASA

- 7 - Il fallait qne le mérile du prieur de St-Jacquême fut l1ors ligne pour qu'on le jugeftl dign r, des honneurs de l'épiscopal. Aussi de Tillier (1) l'appelle-t-il «pré~ lat plus illuslre par ses mérites que par sa naissance... En ce temps, quelque remarquables que fussent l.:i talent el la vertu, la prélalure était le patrimoine ex– clusif de la noblesse; il n'y avait guèr!') que le noble qu.i put réunir à la fois la c"pacilé, l' influe-nce e.t cet ensemble de qualités propres à faire un homme q'au– lorilé. Donc, si le nom de Jacques Ferrandin éclip<;a tout autre nom rival., c' est qu' incon,leslablement sa puissante individualil é rac l) clait lout défaut d'origine. Dieu se plaîl souvent à chercher ses élus dan~ la poussière pour les faire ati~eoir parmi les princes de son peupl e. La nominali.on du nouvel évêqlie fut immédialement soumise à la confirmation pontificale.. Le pape Gré-· ~Oire XI approuva le choix de l'élu des deux chapi· tres par une bulle datée de Livourne près .de Pise, le 12 novembre 1376. Le sacre n'eut toutefois lieu que le 31 mai de l'année suivante. A, cet é~ard, il est bon de redresser deux erreurs. En pr'emier lieu, plusieurs historiens, entre autres De Tillier, supposent que Jacques Ferrandin ne fut nommé et sacré évêque qu'en 1390. Celte assertion est dénuée de Loute exactitude. Indépendamment de ]a bulle de confirmation, nous avons des char.tes au– thentiques qui rapportent des actes de son épi~copat dès l'année 1380. Aussi sont-ils dans le vrai Claude l\fochet, Besson, les auteurs de la Gallùt cl1ristùma, le • (1) Chronologie hislorique des llflmes Evêqttes d'Aoste. MS.

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