BASA
- 8 - prévôt Dondeynaz, Aubert, qui donnent l'année 1377 pour date de la cérémonie de sa consécration épis– copale. En second lieu, une tradition populaire laisse à croire qu'un banquet fut dressé dans une cour du hameau de Surpian, à l'occasion du sacre d'un évê– que appelé par le peuple GariLLaz de St-Marcel. Hâ– tons-nous de le dire, celle croyance ne saurait aveir pour objet Mgr Ferrandin. On montre, il est vrai, dans la maison allenanle à celle cour, un lit épisco– pal, dit-on, et une pierre incrustée dans la muraille portant l'empreinlé d' une mitre, d'une croix pastorale et d'un T soit marteau à deux lêles. Mais on voit aussi dans celle cour le millésime 1566 gravé sm· une large pierre fixé e dans le mur. Nulle part, dans celle maison qu'on suppose avoir été l'habitation de ·l'évêque Garillaz, n'apparaissent les armoiries de Mgr Ferrandin, mais bien celles de la famille De Challant. Ces observations faites sur les lieux, sans infirmer le fait .de son origine de ce viHage, ne tendent nullement à prouver que Mgr Ferrandin ait été sacré à St-Mar– cel, ni qu'il y ait donné le banquet de ses noces. D'ailleurs il n'y a aucun rapprochement euphonique entre le mot Fcrrandin cl le mol Garillaz. Le millésime commémoratif 1566, et le signe em– blématique T ouvrent plutôt le champ à une autre conjecturn. L'objet de la lradition locale en question ne serait-il pas l'évêque d'Aoste Ferragata de Carma– gnole? Le millésime 1566 pourrait s'appliquer à cet évêque, car c'est vers l'année indiquée que Jérôme Ferragatta fût nommé coadjuteur du cardinal Bobba• .Le signe T rcpré:;cnlanl u11 marteau à deux lêles fc-
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