BASA

- 9 - rait allu sion à son nom Ferragafla, d'où serait venu par corruption le 110111 Garittaz. li n'est pas invrai– semblabl e qu 'élant religieux d1~ S. Auguslin, il ait fait le feslin tl e ses noces à St-Marcel qui dépendait alors comme à présent de la prévôté de SL-Gilles de Verrès. JI[. Le nouveau pontife, oint de l'huile sainte, se m-0n– tra un pasteur accompli. Sa vie re li~ieuse avait tou– jours élé pure, irrépréhensihl e, dévouée au hien. Sa vie épiscopale fut aussi admirable de piété, pleine <le bonnes œuvres; sa sainteté s'accrut inême en rap– port avec l'éminen ce de sa dignité. Comme nous l'ap– prend le P. Genand, il ne voulut pas rester station– naire au même point de perfecLion; , mais il s'efforça tous les jours d'a,·ancer dans · les voies intérieures de la gràc; e, en disposant dans son cœur ces mystérieu– ses asc ensions dont il est parlé dans !'Ecriture sainte. Mgr Jacques Ferrandin prit d'une main ferme le gouvern ement de son Egli se . Dès le principe, il dé– ploya un e grande activilé et un zèle infatigable. Nous allons passer en revue les principaux actes de son administration dont nous avons connaissance. Un fait assez important se produisit l'am1ée 1380, lequel nous révèl e la sollicitude et la prudel)ce de noire vénérable prélat. Le prévôt de Verrès était en possession de conférer de plein droit les églises pa– rois!:ialcs dépendantes du couvent de St-Gilles. Nous croyons devoil', dans l'intérêt de l'hi stoire, énumér t: r les f gli ses du diocè se qui élaicnL, à celte époque,

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