BASA

- IO - desservies par les cl:anoines réguliers de Verrès. C'é– taient l'église de Charnbave avec les églises filiales de St-Denis et de Diémoz, I:église d'Arvier, celle d' Ay– maville-SL-Léger, celle de St-Marcel, celle de Fénis, celle de Challant. celle d' Arnaz, celle d'Issime, avec l'annexe .de Gressoncy, outre plusieurs chapP.lles et prébendes. Quant à l'église paroissiale d' Antey, elle était parfois desservie par un prêtre séculier. Mgr Ferrandin , vigilant gardien des droits de son siége, crnt de voir se plaindre de ce que ces églises étaient conférées librement, sans l'institution de !'Ordinaire diocésain (1 ), contrairement aux dispositions canoni– ques; A cet effet, il prit conseil dP :personnes prn– denles. et éclairées. Après avoir mûrement examiné la question, il parvint à constater que le couvent de St-GiUes avait en sa faveur uue prescription plus que centenaire~ Il le laissa donc en pai.sibie possession, ne se réservant que deux livres de poivre, dualms li– bris piperis, que le prévôt devait lui payer annuelle– ment en signe de. reconnaissance. Le tout fuL soumis à la 'haute sanction du pape et à celle de l'archevê– que de Tarentaise. Ce< acte fut conclu avec le pré– vôt ·Hugues de Runa Je 24 avril 1380, et, le 4 mai suivant, le chapitre de la cathédrale présidé par le prévôt Antoine ·de Bilens, y donna son adhésion, se– lon le droit en vi·gueur. La même année, Mgr Ferrandin fil une transaction avec Jean d~ la Crête, son successeur au prieuré de ( 1) l\fgr Ferrandin n'éleva aucune réclamation par rapport aux. églises de La·Thuile et de SL-lllartin de Corléau qui 11ppar– tcnaient cependant à la prévülé de Verrès.

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