BASA

- 18 - nomb reuses son t les franchises qu'il confirma ou qu'il octroya à nos pères . Nou$ en avons signalé plus d'un e. Hélas! la faux égalitaire a tout renversé. Il est bien loin de nous le temps où la violation des libertés et des priviléges va ld ôtains de la part du bailli, était, à la réquisition des citoyens 8l des bourgeois d'Aoste, suivie d'une prnmµte réparation, comme il advint en 139~ . Revenons à Mgr Ferrandin. - En 1382, Clément VII ayant concf!dé au comte de Savoie, pour prix des services qu'il avait rendus à l'église de Sion, la somme de quatre mille Oorins d'or à percevoir pendant dix a11s sur les dît11es des diocèses de ses Etals, l'évêque d'Aoste dut concourir annuellement à former ce mon– tant. V. Toul en servant les intérêts matéri els cl11 dt'lché, Mgr Ferrandi11 ne négligeait pas l'administration sp i– rituell ê du diocèse. Il y avait à la cathéclrnle une prébenùe canonicale dont les fruits étaient si minces que fort peu d'ecc lé– siastiques consentai ent à s'e n laisset· inv es tir et à s'astrei11rlre à la résidenc e. D'autre part, les revenus du prieuré de St-Jacquême ét;:i ie11t si modiques qu'ils ne suffisaient pas à l' en treti en convenable du prieur et à l'accomplissement des chilrges annexées au bé– néfice. Mgr F'etTan din en treprit sagement d'unir ces deux bénéfices. C'est pourquoi, l'an 1384, il reconrnt êltl p;:ipr, Clément VII, résidant à Avignon, il l' effet d'ob-

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