BASA
- 19 - tenir celle union s1 favorable au culte divin. C'est ce qui eut lieu par une bulle donnée à Avignon le 5 mars de celle année. Jean de la Crête prieur de St– Jacquême, fut le premier mis en possession de celle prébende canouicale qui vaquait par la mort de Bo– niface de Roisan. Plus d'un esprit pourrait s'étonner de voir Mgr Ferrandin reconnaître pour souverain pontife Clément VII, élu par la faction française, tandis que Urbain VI avait déjà été réguli èrement proclamé pape en suite de la mort de Grégoire XI. ~ a ns en trer dans les détails affiigea11ts de cc grand schisme qni déchira le sei n de l'Egli se , il n'esl pns difficile de justifict· notre évêque, en observant que si le· droit d'Urbain VI nous paraît éviden t a11jourd'bui, il ne se présen- ~ tait pas de même dans les premiers Lemps. Les Etals chréliens étaient divisés. On pouvait donc adhérer de bonne foi à l'obéd ience de Clément VII comme à ccllr. d'Urbain VI, el, en effet, on vit des sa ints eL de,; saintes à miracles dans les deux partis. Aussi q11oiqu'1'.n droit U1·bain VI cl ses succes se urs aient été les seuls po11Lifes l~ilimes, et qu' il s figurcot seu ls comme Lcls da11s le cata logue des papes reçu dans l' Eglise, toutefois le nom fléll'issanL d'anlipap e , qu e méritaient au fond Clément VII et so n successeu r Benoi t Xlll, lem fut épa rgné par les conciles el même par les pap es de Rome dans lr.s négociations qui a. boutirent à l'extin clion de ce schi sme déplorable (1). A coup sûr, le bénéfice de circonstances plus qu'al– ténuantcs peul être invoqué en faveur cle ~lgr Fenaudin. (1) Rohrbad1er, Dlanc etc.
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