BASA

- 20 - A l' année ·J 384· se rattache la concession des fonts baptismaux faite à la paroisse de St-Laureul d' Ao.ste par bulle de Clémelll VIL Jusques là celle église a– vait dépendu de la cathédrale dans les rapports de subordination d'ùne église filiale à l'église mère. Le 10 octobre de l'année suivante, notre vénérable pré– lat, de concerl avec son chapitre, opéra l'union de l'hôpital de la Maladière à la mense épiscopale. Les motifs qui déterminèrent cet acte ne manquent pas d'intérêt. L'hôpital de la Maladière, situé sur le ter– ritoire de St-Christophe, était tombé dans un état de dégradation. Ses droits et ses propriétés avaient él~ en parlit: aliénés dans les Lemps passés; les biens ruréTux qui lui appartenaient encore avaient un besoin urgent d'amélioralions. Une main puissante el intelli– gente pou\'ait s ~ ule procurer son rétablissement. L'é– vêque en prit donc l'administration. Une autre 1·ai.son conseillait cette union t, la mense épi~copale. Par suite d'événements malheureux, la mense avait vu ses rentes s'amoindrir considérablement, tandis que ses charges n'avaient fait qu'augmenter. Une habile ges– tion des fonds de l'hôpital àe lu Maladière pouvait efficacement combler le défait de la mense épisco– pale. Tels sont les considérants exprimés dans la charte que nous avons sous les yeux. La pieuse fon– dation ne ful pas toutefois méco111iue. Mgr Ferrandin s'engagea solennellement en face du chapitre réguliè– rement assemblé, à recouvrer autant que possible les droits de l'hôpital perclus, à effecturl' les réparations né~cssaires, et à exercer l'hospitalité accoutumée, hospita!itatem consuetam (1). (1) Cet acte d'union de l'hôpital de la Malaùière à la mense

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