BASA

- 21 - Celle inlerv en Lion du chapilre dans les actes épis– co paux de quelque gravité est remarquable au point de vue canoniqu e. Le droit moderne n'avait pas en– co re fail son appariti on. Il n'est pas sans intérêt pour l'histoire rlu diocèse de rapport er ici ce qui se passa à la morl du pré\'Ôt Antoine d8 Dil ens, vers l'année 1386 (1). Pierre de Ch amploren sal, d' une famill e noble de la cité, n'étant qu'é1udiant r.n droit, avait obtenu de C:l émcnt VII, du vivant d'Antoine Je Bil ens, des bull es d'expectative pour la prévôté. Dès que cette dignit é fut devenue vacante, il se hâla d'en prendre poss ess ion; mais il n' en jouit que quelques moi s, et fut obligé de c ~ der le poste à Jean Ma gn in Je Chambéry, qui , après la mort d'Antoine de Bilens avait re çu Je la cour d'A– vi gnon des bull es de nomination 7wr 1Jbilum. Fort de la justice de sa cause et de la protection du . bras séc uli er, Magnin fil déc.larer obrepliccs les bull es de son compélileur, et enlra e11 possession de la prévôté qu'il occupa jusqu'à sa mort surve nue en 1397. Pierre de Charnplorcnsal fit alors rev ivre ses droits; ils fu– rent enco re con testés par Etienne Mari, souteflu par l'antipape Benoît XIII. Mais le chapitre donna gai11 de cause à Cl1amplorensa l ; celui-ci resta ain si en possess ion pacifique de la prévôté jusqu 'en 1404, ;111- née de sa mort. Il est à cro ire qu e dans toute celle affaire, Mgr Fcrrandin appuya les provisions du ch <:t– pilrc. épiscopale fut confirmé le 9 mai '1425 par une bulle du pnpe l\larlin V, qui dél égua à ce t effet Je H. l'révô t de Verrès. ( 1) MS. du prévôt Dondcy naz.