BASA

- 2/i - crucifix qui esl suspendu à la voûte. A ce suj et, qu'on nous permette de relever une inexaclitude échappée à un écrivain moderne. Cet auteur citant la Gallia cliristiana, préLend que la croisée de la cathédrale d'Ao.,te a été consacrée, le 1CT aoùt 1397, par l'évê– que Ferrandin. Voici le texte de l'ouvrage r,ité : ma- . gnam basilù;ae crucem sacravit. Il est clair que ces pa– rol es ne s·appliquent pas à la croisée, mai s au grand crucifix de la cathédrale. Ce qui a peul-être induit en erreur noire célèbre écrivain, c' est l'expression sacravit. Cc mot signifie en général rendre saint, dé– dier au c11ltr, cl il signifie ici bénir et non pas consa– crer. Par consé 1 1ucnt, le texte de la Gallia christiana bien compris s' enlcnd rie la bénédiction de la grand e croix qu'a faite Mgr Ferrandin le 10 août 1397; c'est la seule versior co11forme a11 récit de Besson et au– tres hisloriens. D'ailleurs, aucun monument historiqu e ne précise l'année de la consécration de notre cathé– drale. De · ces Lemps féodaux, ri en n'a été cons ervé plus fidèlement q11e les titres d'accenserncnt. Ainsi, nous voyons Mgr Ferrandin assister, le 1er mai 1396, à un acte d'inféodation fait capilulairement en faveur dn chanoine Michel de Arberis relativement à des pièces de terre situé es à Bibian. Le 12 août de la même année, il intervint à l'accensem1;nt d'une pièce du Gotraun. Le 13 février 1398, il inféoda à Emeric Pascal de la ruine sur Morgex des biens échus à la mense épiscopale pat· suite du décès du seigneur Descours. Le 25 mai suivant, il augmenta les reve– nus de la prébende de S. Antoine et de S. Grat, en chargeant le recteur pro tempore d'un réfectoire an-

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