BASA

- 2G - de son épiscopat. Sentant sa fin approcher, il songea sérir.usement à régler ses denüères volontés. Dans son testamenl du 4 juillet 1399, où nous voyons figurer entre autres témoins Georges de Bersaloribus archi– diacre el chanoine d'Aoste, il institua pour héritiers l'évêque son successeur, et la mense épiscopale peur un tiers, le chapitre cathédral el l'hospice de St-Ber– nard, pour les deux autres tiers. Ces dispositions ré– flètent exactement les beaux senliments d'allachemenl, -Oonl Mgr FerraHdin ne se départit jamais, et pour l'Ordre qui le reçut, et pour l'église qu'il servit. Les exécuLeurs testamentaires furent nommés aux person– nes de Pierre Champlorensal prévôt de li:l cathédrale, Jacques Despines docteur en droit, ofücial d'Aoste, char:itre et chanoine de l'église d'lvrée, Michel de Foras, licencié en droit canon, <·hanoine d'Aoste, et son neveu Vuillerme Dupin, licencié en droit canon. Entre a11lr2s donations qu'il fit il la cathédrale, no11s remarquons cent florins d'or, pour faire l'acquisition d'ornements sacrés, et douze gobelets d'argent pour le maître-autel. Du tiers de l'hoirie qui lui échut, le chapitre achela des chandeliers d'argent sr.rva11t à la décoration du maître-autel. Mgr Ferrandin légua aussi au seigneur lb let de Challant six cents florins d'or, probablement en témoignage de reconnaissance des services qu'il e11 avait reçus. Uoe clanse remarquable de son leslarnenl µorle défense aux héritiers de re– chercher el de rnoleste1· les débiteurs qui seraient à même d'assurer sous la foi du serment d'avoir satis– fait ù leurs obligations de son vivant. Enfin il ordonna qu'on emploierait ù ses obsèques vingt-huit flambeaux du poids de quatre livres l'un.